Visite guidée

Au tréfonds de ma mémoire ne sont que des souvenirs d’automobiles, véhicules en tout genre, bateaux, avions, camions, trains…
Je me revois tout petit passer mon temps à observer les voitures qui passaient devant la maison. Je passais des heures à jouer aux autos, jouets rares que je comptais sur les doigts de la main.
Aussi, je les chérissais et les rangeais toujours soigneusement dans leur boîte après usage.
Lorsque mon oncle, garagiste à un kilomètre de la maison passait avec les plus belles voitures du village, j’étais en admiration. J’avais peut être cinq ans, je rêvais alors d’être moi aussi garagiste. Jusqu’au collège le rêve était tenace. Doucement la passion automobile s’affirmait.
Nous étions dans les années 1975-77, j’avais alors quatorze ou quinze ans quand bientôt l’idée de restaurer des voitures anciennes m’effleura.
Chez moi et mon entourage, on ne parlait pas de collection de quel que genre que ce soit et encore moins de voitures de collection mais la passion vorace était là à sourdre au fond de mes veines.
Chaque fois que j’apercevais une vieille voiture au détour d’une cour, mes sens étaient en alerte et je me sentais une âme d’archéologue de l’automobile.
Passionné par l’émission Chef d’œuvre en Péril, je rêvais de découvrir une belle demeure en ruine abritant quelques voitures passées de mode et abandonnées aux éléments.
Le rêve paraissait inaccessible, et j’attendais avec impatience mes dix-huit ans en économisant sous après sous pour passer le permis.
Alors , baccalauréat et permis en poche, j’achetais ma première voiture, une Dauphine Renault.

En parallèle de mes études d’art plastique, j’entrepris de me constituer une petite collection de voitures. Toujours insatisfait, je vendais la dernière restaurée pour acheter un modèle plus prestigieux. C’est ainsi que de DS en DS, je devins professionnel de la voiture ancienne en 1986 à vingt-trois ans.
Les premières années furent très difficiles, peu de collectionneurs s’intéressant à la DS. Celle-ci restait dans l’esprit des gens, et surtout de la Maréchaussée, comme voiture de loubards et autres voyous. Les occasions récentes et surtout les petites anglaises côtoyaient les nombreuses DS dans mon garage du nord de la France.
Pourtant j’ai toujours persévéré , la passion et la ténacité ont porté leurs fruits.
Toujours présent et précurseur sur les plus grands salons européens, j’ai sans prétention aucune, participé au renom de la DS.

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